Nom • Phanen. Prénom • Juniel. Lieu de naissance • Kerwon Âge • 19 ans. Groupe • Lumière. Race •  Helgas. Avatar • Zero - Drakengard 3 Crédit • Raven.

Arme(s) • Rapières. Magie • salvatrice. Type de guerrier • corps-à-corps.  Rêve d'avenir • honorer la mémoire de Kiltias.

Environ 2000 ans avant l'Alliance Galtéenne, un prophète répondant au nom de Kiltia entreprit un fastidieux pèlerinage à travers Ivalice, relatant l'apparition divine dont il avait – sur ses dires – été témoin. Après une longue pérégrination, il établit ses pénates sur le flanc rocheux et enneigé du Mont Bur-Omisace, situé à l'extrême Est des terres hostiles du continent de Kerwon, d'où il s'évertua à enseigner ses préceptes à ses premiers fidèles, prêchant ainsi la parole du divin. Lorsque la communauté fut renforcée par la foi de ses féaux dévoués, ces derniers érigèrent au nom du pontife un temple sur les susdit lieux sacrés. La religion Kiltienne étant polythéiste, son panthéon n'en reste pas moins dominé par le Dieu de la lumière, géniteur de toutes choses : Faram.

L'engouement pour ce dernier fut d'ailleurs si fort, qu'en  Ivalice retentit en chaque fins de prières le nom de sa déité, alors synonyme d'aubaine. Aujourd'hui encore, les fidèles continuent à répandre la religion, laquelle est très rapidement devenue le culte principal d'Ivalice. Mais si cette dernière n'obtint jamais l'influence politique escomptée – compte tenu de la méfiance des différents gouvernements à son égard – elle n'en resta pas moins très dominante, des églises s'érigeant ci-et-là sur Ivalice. Son géniteur, le plus respectable et le plus énigmatique des sages : vieux de plus de 2000 ans, cet être surnaturel est issu d'une race dont il serait officiellement le seul spécimen vivant : les Helgas.

Si dans les récits anciens, seuls quelques rares passages cramoisis subsistent à leur sujet, ses intriguant pouvoirs ne sont désormais plus un secret. Les Helgas peuvent en effet voyager parmi les songes de chacun. Ce sont aussi – avec le temps, de puissants magiciens dont la connaissance se solidifie au cours de ses rêves diurne. Mais Kiltia n'en fut pas moins un hume comme un autre, à un détail près. Le fait qu'il ai pu survivre des siècles : choisissant de consacrer sa vie à ses songes. Dès lors, le seul moyen de communiquer avec ses fidèles fut la télépathie – son corps s'étant figé dans une décrépitude effroyable. Ultime sacrifice à payer, pour obtenir l'immortalité.  



Lorsque survint sur le continent de Dalmasca une terrible épidémie de peste, une grande partie de la population pauvre - pour la plupart vivant dans des masures à l'orée de la capitale – quittèrent les lieux pour gagner clandestinement les citées neutres. Parmi les destinations les plus prisées, mais aussi les plus difficiles d'accès : Bhujerba et Bur-Omisace. Si les terres sacrées n'ont rien à envier aux richesses de la cité céleste, force de d'admettre qu'elle est le lieux le plus sûr au monde. Les différentes nations ayant établit un pacte de non-agression avec cette dernière, garantissant ainsi l'indépendance du lieu saint. Seulement, y aller par les voies terrestres y est très dangereux : les Jagd sont peuplés de montres menaçants et la réputation de Paramina est telle que ses crevasses gelées sont surnommées « les catacombes de l'éternel hiver » - quoi que ce fusse l'affluence du myst à cette endroit, qui la rend si hostile à l'homme. Le plus sûr et le plus rentable est donc la voix maritime :

En traversant notamment la mer de Naldoa pour gagner les côtes; sur l'une desquelles se dresse haut et majestueux, le temple sacré de Kiltia. Sainte demeure de Faram. C'est durant cette période sinistre que vogua le premier bateau Dalmascan, destiné à guider accueillir autant de pèlerins que de réfugiés démunis vers Bur-Omisace. Si ce jour là, la mer ce fit houleuse – ses passagers priant Faram de leur apporter la lumière - l'embarcation parvint néanmoins à destination, ses hôtes prenant pour habitacles des refuges, dressés au pied du temple par les adeptes de Kiltia. Tout homme étant le bienvenu dans la demeure de Faram. Mais parmi les nouveaux arrivants, l'un deux attira l'intention du grand pontife. Un nouveau né, dont la mère avait dangereusement donné la vie dans les caves sombres de la galère  – le sage aveugle n'eut d'ailleurs pas à voir l'enfant, juste à effleurer son esprit pour reconnaître la chance exceptionnelle qui lui avait permis de voir le jour. Ainsi que le secret qui l’habitait.


Les années firent de ce charmant bébé rose frippé une jeune femme accomplie, féale adepte des principes de Kiltia. On lui attribua d'ailleurs des vertus jusqu'alors inconnus, cette dernière étant capable – sans apparente difficultés – de gambader dans les rêves de ses géniteurs. Bien que cela lui ai apparu parfaitement normal. Hors ce fut plus tard, que le Pontife la convoqua, tandis que retentissait dehors l'orage de la guerre. Vayne Garudas Solidor ayant annexé Dalmasca, pour finalement revendiquer le trône : laissé vide par feu son père, l'empereur Gramis Gana Solidor. Mais l'imperturbable vieil homme qu'était Kiltia avait déjà perçu dans les rêves du démon le parricide auquel ce dernier c'était adonné. Si bien qu'à son éveil, il en fit la révélation à ses hôtes. La princesse Ashelia B'nargin et ses compagnons, rejoints par Margrace et le prince Larsa Ferrinas Solidor durent alors faire face à la triste vérité. Le sage Gramis mort, les négociations de paix tombaient inéluctablement à l'eau. Laissant Archadia entre les mains avides de Vayne.

Lorsque la princesse quitta les lieux pour continuer son périple royale, le Grand Kiltias fit à sa protégée une preste révélation.  Juniel écoutant son divin guide d'une oreille méfiante et distante. Les pouvoirs du Pontife s'étant renforcés et développés au cours des siècles qui auront esquissés sa vie, ce dernier pouvait – à la manière d'un prophète – faire des rêves d'avenir. Affaiblit par le temps et par les moeurs, ce dernier s'apprêtait à rendre son dernier soupire. Il avait vu son assassinat, lequel était d'ailleurs tout proche. D'après ce que lui confia Kiltias, elle Juniel avait été frappée par la grâce divine dès sa naissance. Sans doute appelée à le remplacer, cette dernière se voyait octroyer les pouvoirs d'êtres jusqu'alors terrassés par l'histoire : les Halgas. Le pontife se plu à la définir comme étant l'héritière de Kiltias, mais rien ne lui fut plus peur. S'engagea alors une conversation sérieuses à ce sujet – Pourquoi les Halgas avaient été amenés à disparaître ? Pourquoi le grand Anastasis Kiltias était-il le seul à avoir traversé les âges ? Ce dernier lui révéla alors l'un de ses secrets enfuis.

Les Halgas ne sont en vérité pas aussi rares qu'on ne le croit, beaucoup d'élus n'ayant pas réalité  potentiel qui gisait au fond d'eux. Si bien qu'inconscients de leurs dons, ils périssaient sans même les avoir dévelopés. Imposant, grisonnant et affublé d'une peau desséchée et martelée par des rides toutes profondes les unes que les autres, le Pontife lui révéla que l'immortalité s'offrait aux Halgas, qui avaient ouverts leurs coeur à la lumière. Seulement, peu d'entre eux avaient survécus. Et pour cause : cette race étant en temps que guerre dénué d'utilité. Leurs songes ne font pas d'eux des guerriers prompt à lutter pour la nation. Si bien que beaucoup d'entre de ses paires avaient été décimées, avant même d'avoir atteint l'apothéose de leurs pouvoirs. Anastatis lui avoua n'avoir bénéficié de la télépathie à ses cent ans – à défaut de ne plus pouvoir prendre la parole à cause de la vieillesse, sa voix s'étant éteinte à jamais lorsqu'il eut décidé de rêver pour toujours. Si ce dernier lui inspira un respect sans borne, Juniel s'inquiéta : pourquoi lui avoir fait de telle révélations ?


Ce n'est que quelques mois après qu'elle le compris. Bur-Omisace fut en effet – malgré tous les traités qui la tenait à l'écart de la guerre – attaquée par l'empire d'Archadia. Un juge foula alors de ses bottes souillées les lieux saints, mettant à feux et à sang les lotissements de fortune. Assassinant et égorgeant sans vergogne les respectueux adeptes de Kiltia et violant le temple sacré de sa présence, tandis qu'il détruisait tout à l'aide d'un nithilite manufacturé. Avide de pouvoir et rendu fou par ce dernier, il abattit cruellement le Pontife. Qui bien qu'immortel, n'était visiblement pas à l'abri de la mort. Le drame eut dans tout Ivalice un retentissement phénoménale, les bannières sacrés s'érigeant  aux bords des fenêtres afin d'honorer celui qui avait été le plus sage d'entre eux.

L'on pleura dans chaque église la mort du défunt, deuillant pendant des jours à la lueur des bougies. Et sans doute à jamais. Lorsque Juniel reprit ses esprits, elle se trouvait coincées sous les décombres de son habitable de fortune – ses parents, heureusement saints et sauf l'en ayant extirpée. N'entendant plus chanter à ses oreilles le chant doux et apaisant du pontife, elle se hâta aussitôt de regagner le parvis du temple sacré – une meute de M'moh s'y épanchant en prières élogieuses. La nouvelle bourdonnait comme un énorme essaim d'abeille : le Pontife avait été assassiné par un juge d'Archadia.

La tristesse secoua longtemps son âme, avant qu'elle ne daigne enfin prendre les armes pour honorer la mémoire du Grand Kiltias. Malheureusement son seul et unique ami, qui à regret, n'avait pu lui inculquer tout ce qui lui aurait été possible de savoir au sujet des Halgas. Désormais livrée à elle même, Juniel s'exposait aux risques omniprésents de ne jamais voir ses pouvoirs s'étendre. Et qui sait, sans doute mourrera t-elle de vieillesse, sans jamais être parvenue à sombrer dans le songe éternel. À l'instar de son maître, qui c'était illustré dans la foi. Quant bien même une vie d'immortelle ne lui seyait pas – le Pontife ne pouvant trouver d'héritier plus fidèle que le deuil éternel. En hommage à sa sagesse, Juniel rejoignit la résistance alors menée par le marquis Halim Ondore – lequel guidait le peuple jusqu'à la bataille finale. Vayne ayant lui aussi mobilisé ses propres forces de son côté.

Ce n'est que lorsque la victoire fut octroyée aux résistants, et que ses mains furent souillées par la mort qu'elle réalisa les pêchés belliqueux auxquels elle c'était adonnée. Des pêchés aussi vicieux que saints, destinés à libérer le peuple et à le rapprocher de Faram. Vayne ayant été défait, ce fut son jeune et sage frère, Larsa, qui monta sur le trône. Prônant les vertus d'une paix mondiale et plongeant Ivalice dans la félicitée. Si la foi de Juniel avait des airs de folie, elle n'en abandonna par pour autant ses frères de religion. Elle garda pour elle le secret de ses dons, et quitta une Ivalice en paix pour effectuer un long pèlerinage. C'est durant son périple qu'elle découvrit la vie dont on l'avait privée, pouvant dès lors concilier liberté et fanatisme exacerbé. Ce fut aussi à ce moment, qu'elle ouvrit les yeux : il y avait au dessus de Faram des déités encore plus puissantes. Qui sous leurs airs adorés se disputaient sauvagement le pouvoirs des cristaux. Le chaos resurgit dès lors sans qu'elle n'ai pu s'y préparer … la demoiselle aux cheveux immaculée repris alors les armes, prête à défendre la paix longtemps prônée par le Grand Kiltias. Ainsi que la lumière fiévreusement défendue par le Dieu Faram. La guerre sainte était relancée.